Ca danse, ça dance, ça danse

6 octobre 2008

Ca danse, ça dance, ça danse

Faudrait que je me calme sur la musique et les concerts non?
Mais ce n'est pas ma faute!!! Non mais c'est vrai, j'vous jure!!!!
Et bien oui quoi! Si le Mariinsky vient fêter ses 225 ans à Berlin je ne peux pas faire autrement que d'aller trinquer avec lui et en profiter pour m'en mettre plein les mirettes et les z'oreilles... Ca ne serait pas accueillant ou même pas poli du tout de les snober alors qu'ils ont fait tout ce chemin depuis Saint-Petersbourg et puis 225 ans c'est un âge suffisamment canonique pour que j'aille trinquer avec eux non? Et puis d'abord je n'étais pas la seule, la salle était totalement pleine.

Donc résultat des courses, après le Barbier de Séville la semaine dernière (mais là pas d'excuses, sauf celle d'en avoir envie et c'est déjà pas mal), week-end très musical avec au programme vendredi le "Lac des cygnes" et dimanche "Le Corsaire" d'après le poème de Byron (aaaaaah Byron et le romantisme!!), dansés donc par les solistes et le corps de ballet du Mariinsky en vadrouille à Berlin pour la semaine.
Et mon dieu ce fut absolument magnifique, superbe, enivrant, emportant, époustouflant, inouïe, incroyable, brillant, fantastique, ensorcelant, éclatant, virevoltant, hypnotisant, tournoyant, renversant... enfin bref ... vous avez compris que j'ai plutôt aimé et je n'étais pas la seule puisque les deux représentations se sont achevées par une "standing ovation", comme on dit, avec nombre de rappel pour les saluts (j'ai arrêté de compter, trop mal aux mains) et quand on connait le public allemand peu friand de ce genre de manifestations dans la salle ce n'est pas un petit exploit!
Et je dois dire que la danseuse étoile, Alina Somowa, qui jouait non seulement Odette/Odile mais aussi Medera l'esclave grecque sauvée par le bôôôô Corsaire Conrad était "umwerfend" comme on dit chez moi (comprendre qu'elle était totalement, irrémédiablement et magnifiquement magistrale avec une présence sur scène incroyable)
Mais bon... ses collègues masculins étaient tout aussi ~~consommables~~ époustouflants!