The Jane Austen Test...
Quel titre attrayant non?
et vous allez voir que la réalité...
Mais avant tout ça... justes quelques nouvelles par-ci par-là... pour vous souhaiter une très bonne année 2009, parisienne pour moi cosmopolite, international, baladeuse pour vous.
Mon petit home sweet home prend forme, après les bibliothèques (et les livres à ranger dedans), le tapis a fait son arrivée (pour le plus grand plaisir de mon voisin du dessous qui apparemment est très sensible au bruit et plutôt couche-tôt ce qui pour cette dernière partie n'est pas réellement mon cas), le bureau, quelques autres bibliothèques (notamment pour ranger les CD)... enfin bon ça prend forme le nid nidifie je vous poste des photos dès que possible (et dès que j'en ai...ça peut aider).
Mais revenons-en au fameux "Jane Austen Test"...
Jeudi dernier, alors que je remontais d'un pas allègre la rue de l'Arrivée pour me rendre au cinéma proche de chez moi et rejoindre la soeurette avec qui j'avais rendez-vous pour me faire une toile... ma cheville a été d'une aussi soudaine que brusque envie de tourner dans le mauvais sens voir si la vie était plus belle ainsi et m'a ainsi permis de réaliser en toute quiétude (ou presque...) le test de Jane Austen... le test... je tombe et un beau brun ténébreux au regard de braise vient me relever, s'occupe de moi et tombe éperdument amoureux jusqu'à déposer sa fortune à mes pieds...
Alors...Pour compenser le tournoiement légèrement intempestif de ma cheville (la droite pour être précise), j'ai tenté de gracieusement - du moins le plus gracieusement possible - m'affaisser dans une corolle de jupes sur mon postérieur pour éviter de finir totalement les 4 fers en l'air. Et tout en me laissant irrémédiablement choir sur le bitume noirâtre du trottoire, j'attendais avec impatience l'arrivée de je ne sais quel Monsieur Darcy voire même un quelconque Willoughby se précipitant vers moi, me tendant les mains ou même m'enlevant dans ses bras pour s'assurer que je ne souffrais d'aucune blessure plus sévère qu'un ongle vaguement ébréché, tatant légèrement la cheville pour s'assurer qu'aucune fracture ne m'handicapait et revenant deux jours plus tard s'enquérir de ma santé chancelante pauvre faible femme que je suis...
Et bien... ma cheville n'a plus qu'à bien se tenir... le prince charmant tout droit sorti de l'imagination de Jane Austen n'est pas apparu, je me suis seulement lamentablement rétamée sur le trotoire, fait une entorse à la cheville aux velléités tournoyantes, tordu le genou qui s'est aussi écorché ainsi que son voisin (ce qui a filé mes collants... logique) et c'est en boitillant que j'ai rejoint le cinéma et ma soeurette qui après s'être inquiétée que ce n'était rien de grave, a bien rigolé... On a fait notre toile... je suis rentrée chez moi... j'ai bandé la cheville dansante et maintenant... maintenant ça va bien mais toujours pas de beau brun ténébreux au regard de braise!
Quelle déception...
PS: vous notez au passage le nouveau look du blog...